Réflexions
sur la parabole des vignerons homicides : Matthieu 21/33-43-ss.
Jésus présente cette parabole aux chefs des prêtres et pharisiens.
Jésus
qui n’est qu’un simple laïc, qui n’est pas de la hiérarchie sort cette parabole
aux dignitaires. Il sait que ces chefs ont déjà résolu de le supprimer.
Pourtant Jésus augmente la pression
-envers
eux : vous êtes des tueurs comme les vignerons de la parabole que je vous
raconte ;
-
envers lui : ce qu’il leur dit, la vérité, les rend encore plus haineux.
Dans
notre Eglise, lorsque nous apprenons les dévoiements de certains, au sommet de
l’Institution, devons-nous continuer à courber la tête et même comme certains
catholiques le font, laisser faire ? Mieux, trouver des excuses
quand ce n’est pas nier les faits et accuser de mensonge les personnes qui
dévoilent ces vilenies ?
Nous
n’avons pas la pureté de vie de Jésus, cela doit-il nous empêcher de parler et
d’agir ?
Peut-être
même que, nous sentant obligés d’être accusateurs, parce qu’il faut bien que
ces horreurs au sein du lieu de l’Autorité cessent, peut-être même que, de lutter
pour nettoyer notre Eglise, nous « oblige » à nous transformer
nous-mêmes.