Amis, je vous
livre ma méditation de ce matin sur le texte que nous propose
la liturgie de ce mardi.
La phrase à
laquelle je me suis particulièrement attaché :
« Le Christ qui était dans la condition de Dieu, n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ; mais au contraire il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. »
« Le Christ qui était dans la condition de Dieu, n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ; mais au contraire il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. »
C’est
autour du mot « condition » que j’ai
réfléchi et demandé lumière.
Elle m’a
été donnée par Roselyne Dupont-Roc qui, l’an
passé, avait laissé un mot à ce sujet dans
« Prions en Eglise », et par Joseph Moingt dans
son livre « L’homme qui venait de Dieu »
p.149.
R.Dupont-Roc
remarque que le mot « condition » est la
traduction du mot grec « morphè » :
« forme ». Il est plastique et peut exprimer
aussi bien la simple apparence que l’expression de
l’être-même. »
J. Moingt
explique ainsi la « condition » de vie de
Jésus, sa « nature » par rapport à
celle de Dieu: « De nature semblable et non la même,
elle peut être mise en condition de diminution ou de
détérioration car elle ne possède pas l’absolue
immuabilité de la pure nature incréée. »
Ainsi
avons-nous à nous demander qui est Jésus…
Comme ce
Jésus est proche de nous, et comme il nous rapproche de celui
qu’il nous demande d’appeler « Père »,
qu’il nomme lui-même : ABBA : (Papa).
Voilà
à quoi sert la méditation : mieux comprendre qui
je suis en comprenant mieux qui est Jésus, ce qui me fait être
autrement avec ceux qui sont semblables à moi.
Gilles
Lacroix 04.11.2014.
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