"Il est urgent de réformer l'Eglise. Quand on arrive à une situation où le service divin est déserté, le pastorat dépourvu de moyens, que l'on s'ouvre de moins en moins au monde, on ne peut se contenter de mettre tout sur le dos de Rome. Evêques, prêtres et laïcs, chacun doit apporter sa pierre à la revitalisation de l'Eglise. Aller dans le sens de la collégialité: le concile de Vatican II a décrété que le régime de l'Eglise doit être collégial, une décision qui va dans le sens de l'histoire apostolique puisque Pierre ne faisait rien sans consulter les apôtres. Mais au Vatican, on a tout simplement ignoré ce principe. Les évêques sont devenus des employés de Rome. Il faudrait également prévoir un nouveau mode d'élection des évêques dans lequel le peuple aurait davantage son mot à dire. Il n'est plus possible d'avoir une Eglise en rupture avec ses fidèles, un fossé entre une hiérarchie aveugle au peuple, tournée vers un seul homme: le pape; et une base de fidèles qui veulent une Eglise en accord avec les évangiles et la société moderne du XXIème siécle. Si on donnait davantage la parole à cette base, je suis certain que l'on abolirait le célibat imposé des prêtres, que l'on corrigerait l'encyclique Humanae Vitae qui bannit l'utilisation de la pilule, que l'on introduirait une encharistie commune et que seraient acceptés les divorcés aux sacrements ainsi que l'ordination des femmes."
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