Dans l’Eglise primitive, tout aussi important que l’activité prophétique des femmes, il y avait le service missionnaire du couple. Il faut citer Pierre et sa femme (1 Co 9,5), Aquilas et Prisca (Rm 16, 3-5), Andronicus et Junia (Rm 16, 7). C’est sur Aquilas et Prisca que nous avons le plus de renseignements. On les nomme toujours ensemble, et ils étaient donc bien impliqués activement dans le travail missionnaire. Leur fidélité et leur dévouement ont dù apporter une aide extrêmement précieuse à la mission de Paul pour que celui-ci puisse dire que toutes ( ! ) les communautés pagano-chrétiennes leur doivent de la gratitude (Rm 16, 4). Il les désigne tous deux explicitement comme ses « collaborateurs » (Rm 16, 3). Sur cet arrière-plan, il est encore significatif de constater que Prisca est le plus souvent citée avant son mari. C’est à juste titre que H.-J. Klauck note : « Ce fait n’est certainement pas à comprendre comme simple politesse… Il va au contraire contre les conventions antiques, ce qui indique l’importance particulière de cette femme pour la mission chrétienne. »
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