... malgré quelques
réserves.
Extrair d’un article publié par Associated Press le vendredi 25 avril 2014 .
- Le pape Jean-Paul II fut l’un
des principaux artisans de l'effondrement du communisme en Europe de l'Est. Ses
nombreux voyages à l'étranger et sa façon de rappeler les enseignements de
l'Église ont grandement inspiré une nouvelle génération de catholiques à l'aube
du XXIe siècle.
Mais son pontificat n'est pas sans tache. Le scandale des agressions
sexuelles commises par des hommes d'Église aura terni le règne de 26 ans de
Jean-Paul II, qui sera canonisé dimanche à Rome.
Le pape et ses proches conseillers n'ont commencé à saisir la gravité du problème qu'à la fin de son pontificat, même si les évêques américains les avaient priés de trouver une façon d'exclure les prêtres pédophiles dès la fin des années 1980.
Jean-Paul II a vu trop de prêtres faussement accusés de crimes imaginaires sous les régimes nazis et communistes pour ne pas se méfier des accusations portées contre les religieux pédophiles. Le déclin du clergé après les turbulentes années 1960 l'a sans doute influencé: il ne voulait pas perdre les trop peu nombreux prêtres qui restaient encore fidèles au sacerdoce.
L'actuel pape François a hérité du pire cafouillage de Jean-Paul II en matière d'agressions sexuelles: la congrégation de la Légion du Christ, considérée comme un modèle par le souverain pontife polonais. François, qui canonise Jean-Paul II ce dimanche, doit maintenant décider s'il ira de l'avant avec la réforme vaticane imposée après que la Légion eut reconnu que son fondateur avait agressé des séminaristes et était le père de trois enfants.
Mais l'aveu de la Légion à propos de la double vie de Marcial Maciel n'était pas une révélation pour le Vatican. Des documents provenant des archives vaticanes démontrent que plusieurs papes — dont Jean XXIII, qui sera lui aussi canonisé dimanche — n'ont pas tenu compte des affirmations crédibles voulant que Maciel était un escroc, un drogué, un pédophile et un fraudeur…/…
Le pape et ses proches conseillers n'ont commencé à saisir la gravité du problème qu'à la fin de son pontificat, même si les évêques américains les avaient priés de trouver une façon d'exclure les prêtres pédophiles dès la fin des années 1980.
Jean-Paul II a vu trop de prêtres faussement accusés de crimes imaginaires sous les régimes nazis et communistes pour ne pas se méfier des accusations portées contre les religieux pédophiles. Le déclin du clergé après les turbulentes années 1960 l'a sans doute influencé: il ne voulait pas perdre les trop peu nombreux prêtres qui restaient encore fidèles au sacerdoce.
L'actuel pape François a hérité du pire cafouillage de Jean-Paul II en matière d'agressions sexuelles: la congrégation de la Légion du Christ, considérée comme un modèle par le souverain pontife polonais. François, qui canonise Jean-Paul II ce dimanche, doit maintenant décider s'il ira de l'avant avec la réforme vaticane imposée après que la Légion eut reconnu que son fondateur avait agressé des séminaristes et était le père de trois enfants.
Mais l'aveu de la Légion à propos de la double vie de Marcial Maciel n'était pas une révélation pour le Vatican. Des documents provenant des archives vaticanes démontrent que plusieurs papes — dont Jean XXIII, qui sera lui aussi canonisé dimanche — n'ont pas tenu compte des affirmations crédibles voulant que Maciel était un escroc, un drogué, un pédophile et un fraudeur…/…
…/…Robert Ghal, un théologien à l'Université
pontificale de la Sainte-Croix, à Rome, estime qu'il aurait été dans l'intérêt
de l'Église de mener une enquête exhaustive sur ce scandale, y compris dans les
«recoins du Vatican» où l'influence des anciens appuis de Maciel se fait
toujours sentir.
«Jean-Paul II n'aurait jamais laissé se poursuivre les agressions sexuelles », estime-t-il. « Celui qui pouvait regarder les dictateurs dans les yeux n'aurait jamais abdiqué ses responsabilités de traduire en justice ceux qui ont commis des agressions sexuelles ou morales. L'histoire demande de la clarté. Le moment est venu pour cela.»
«Jean-Paul II n'aurait jamais laissé se poursuivre les agressions sexuelles », estime-t-il. « Celui qui pouvait regarder les dictateurs dans les yeux n'aurait jamais abdiqué ses responsabilités de traduire en justice ceux qui ont commis des agressions sexuelles ou morales. L'histoire demande de la clarté. Le moment est venu pour cela.»
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