mercredi 5 novembre 2014

"La foi du charbonnier"

Voici longtemps que je pense que Dieu, qui nous a créées intelligents, ne peut pas nous en vouloir, au contraire, de nous poser bien des questions. J’ai jadis osé interroger le site de l’Église Catholique en France sur deux ou 3 points que je trouvais plutôt curieux dans les évangiles (anachronisme, incohérence des paroles/faits) et j’ai alors été dirigé avec profit sur les Cahiers Evangile n° 45 dont vous trouverez là la présentation : http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/fichelivre.asp?n_liv_cerf=7022 . En un mot, il y a bien des choses à trier et reconsidérer. Ce que dit Joseph Moingt de la Résurrection n’est pas très éloigné de ce qu’en écrit St Jean (1 Jn 3,2) sur notre propre future résurrection : « dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement ». Voici belle lurette que ce que j’en comprends, c’est que les apôtres ont eu l’évidence que Jésus était toujours vivant et présent, mais pas comme un corps normal : il est là, puis il disparaît, ou se fait reconnaître sans qu’on l’ait d’abord reconnu (même Marie de Magdala qui l’aimait pourtant de près « Rabbouni »). Mon cœur de foi ? « Dieu est Amour » et « Aimez-vous les uns les autres » (...même ici) ! Ce qu’est Dieu, personne n’en « sait » strictement rien, mais on le « croit ». Et on a, selon l’expression consacrée, de bonnes raisons de le « croire ». Quant à ce qui se passera après notre mort, on n’en « sait » pas plus, mais c’est précisément l’objet de notre Espérance. Paix et joie à tous les (futurs) saints que nous serons au Ciel par les mérites de Jésus-Christ.
"PapiSenior" - 31/10/2014 - forum "la vie.fr"

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