mardi 4 novembre 2014

Méditation sur Philippiens, 2,5-11.


Amis, je vous livre ma méditation de ce matin sur le texte que nous propose la liturgie de ce mardi.

La phrase à laquelle je me suis particulièrement attaché : 
 « Le Christ qui était dans la condition de Dieu, n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ; mais au contraire il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. »
C’est autour du mot « condition » que j’ai réfléchi et demandé lumière.
Elle m’a été donnée par Roselyne Dupont-Roc qui, l’an passé, avait laissé un mot à ce sujet dans « Prions en Eglise », et par Joseph Moingt dans son livre « L’homme qui venait de Dieu » p.149.
R.Dupont-Roc remarque que le mot « condition » est la traduction du mot grec « morphè » : « forme ». Il est plastique et peut exprimer aussi bien la simple apparence que l’expression de l’être-même. »
J. Moingt explique ainsi la « condition » de vie de Jésus, sa « nature » par rapport à celle de Dieu: « De nature semblable et non la même, elle peut être mise en condition de diminution ou de détérioration car elle ne possède pas l’absolue immuabilité de la pure nature incréée. »
Ainsi avons-nous à nous demander qui est Jésus…
Comme ce Jésus est proche de nous, et comme il nous rapproche de celui qu’il nous demande d’appeler « Père », qu’il nomme lui-même : ABBA : (Papa).
Voilà à quoi sert la méditation : mieux comprendre qui je suis en comprenant mieux qui est Jésus, ce qui me fait être autrement avec ceux qui sont semblables à moi.


Gilles Lacroix 04.11.2014.

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