vendredi 28 octobre 2011

JUSQU’À DÉSOBÉIR ?



Éclairés les uns par les autres et par la lecture de l’Évangile, nous obéissons à notre conscience :

Nous sommes heureux quand des frères et sœurs divorcés remariés ou chrétiens d’autres confessions partagent avec nous le repas eucharistique.

Nous sommes heureux quand des laïcs formés, hommes et femmes, s’adressent à l’assemblée au cours de la liturgie pour nous aider à mieux comprendre et à mieux vivre la Parole.

Nous sommes heureux quand des communautés savent vivre et célébrer en l’absence d’un prêtre et maintenir la présence de l’Évangile sur leurs lieux de vie.

Nous serons heureux quand notre Église confiera les communautés locales à celles et ceux qui y seront appelés, selon leurs compétences et quel que soit leur état de vie.

Nous remercions et nous soutenons tous les prêtres et diacres qui, à la suite de l’appel des théologiens allemands, des prêtres autrichiens, irlandais et du diocèse de Rouen, choisissent et choisiront de « désobéir » pour mieux manifester la tendresse de Dieu.

Nous savons que, à l’instar de 71% des Autrichiens, les chrétiens que nous rencontrons soutiennent le mouvement qui est en train de naître.

 Communiqué des groupes Jonas Alsace -  Sélestat le 16 octobre 2011



1 commentaire:

  1. Je me sens en accord avec cette déclaration intitulée "Jusqu'à désobéir?"
    Mais je trouve choquante l'expression "choisir de désobéir" qui laisse penser que la désobéissance est un but.
    Or ce n'est qu'une conséquence de la volonté de suivre sa consciecne plutôt qu'une loi religieuse contraire à l'esprit évangélique. On peut être amené à désobéir, on ne le choisit pas a priori.
    G. de Longeaux

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